Commission Technique : compte-rendu de la réunion du 05 septembre 2025

La réunion démarre à 10:05. Elle s’est déroulée en présence dans les locaux de la FICAM à Paris 16e, et simultanément en visioconférence, avec la participation de :
| Maximilien | ALLIBERT | Airstar | Dir. Pole Film |
| Béatrice | BAUWENS | MPC | Directrice Post&VFX Paris |
| Xavier | BRACHET | MADN | CEO / Founder |
| Danys | BRUYERE | TSF | DGA Technologie |
| Mathieu | CAUVIN | Nestor Factory | Fondateur |
| Fabrice | FRANQUEZA | Solyme | Technico Commercial |
| Laurent | HERITIER | Transpa | Directeur d’Exploitation |
| Franck | HERVOUET | Tapages Nocturnes | Directeur d’exploitation |
| Pierre | JACQUET | TITRAFILM | Directeur Technique |
| Patrice | LE GRAVEREND | INA | Responsable pédagogique Lic. Pro; SAN |
| Yann | MARCHET | FranceVFX | Délégué général |
| Olivier | MARCHETTI | Provence Studios | Président & Fondateur |
| Jean-Charles | MARMELEIRA | Plani Monteur / Plani Presse | Directeur Technique |
| Benoit | MAUJEAN | FICAM | Délégué Adjoint Technologies |
| Jean-Christophe | PERNEY | CTM Group | Directeur du Développement et du Marketing |
| Samuel | PICHON | Solyme | Chef d’orchestre – Gérant |
| Micke | RISTORCELLI | Provence Studios | Directeur du développement & d’exploitation |
| Mickaël | ROUSSEAU | Lumex | Directeur Technique |
Ordre du jour
- Retour sur le Siggraph 2025.
- Présentation du Nomad 110.30 (Unité d’énergie mobile électrique) de NESTOR FACTORY par Mathieu CAUVIN.
- Présentation de SOLYME par Fabrice FRANQUEZA et Samuel PICHON (Configuration de disques de stockage pour tournages, montages, … et récupération de disques durs endommagés).
- Annonce d’IBC 2025 et autres informations.
1 – Retour sur le Siggraph 2025
(par Benoit MAUJEAN – FICAM)
Liens vers les slides de la présentation

Merci à Marc BOURHIS (Cap Digital) et Jean-Christophe RODIER (3DVF) pour leurs articles, sources d’inspiration sur le sujet (voir les refs plus bas).
Le SIGGRAPH, organisé par l’ACM SIGGRAPH depuis 1974, est l’un des rendez-vous majeurs du Computer Graphic (les images numériques sous toutes leurs formes), avec une conférence principale aux États‑Unis (juillet‑août, pratiquement une sur deux à Los Angeles) et une édition Asie depuis 2008 (en décembre), réunissant développeurs, artistes, chercheurs et industriels autour des avancées en rendu 3D, VR/AR, animation et IA appliquée, pour le cinéma, VFX, éducation et le jeu vidéo.
Véritable carrefour entre recherche et industries créatives, il rassemble en moyenne 8.000 à 14.000 participants et 150–200 exposants. Il est réputé pour ses Technical Papers, ses Production Sessions et son Computer Animation Festival. Le SIGGRAPH a réuni cette année dans le Convention Center de Vancouver environ 12.000 participants, du dimanche 10 au jeudi 14 août.
Voir aussi : https://en.wikipedia.org/wiki/SIGGRAPH
A l’ouverture du SIGGRAPH, Ed CATMULL, cofondateur de Pixar, a célébré les 30 ans de Toy Story – premier long-métrage entièrement produit en images de synthèse, et salué l’esprit d’innovation, de persévérance et de créativité qui caractérise autant ce film que la communauté SIGGRAPH.



“Toy Story”, © Disney/Pixar
“IA” et “Gaussian Splatting” sont les 2 mots phares de cette édition.
IA : sans surprise, l’IA est présente dans toutes les prises de parole et les démonstrations, à la fois source de promesses et d’inquiétudes.
L’IA paraît incontournable pour automatiser les flux de travail et explorer de nouveaux horizons créatifs.
Elle soulève cependant des craintes concernant la qualité et la maîtrise artistique, les modèles de production, les questions sur la propriété intellectuelle, voire également sur l’emploi et certainement sur la formation.
Les studios ne sont plus de simples observateurs. Ils investissent et les cellules de recherche et développement dédiées à l’IA se multiplient.
L’intégration de l’IA dans les outils de production paraît incontournable.
Avec un exemple concret proposé par Autodesk : suite au rachat de Wonder Studio en mai 2024, Autodesk a fait des démonstrations au Siggraph de Flow Studio pour automatiser la capture de mouvement, le camera tracking, l’animation de personnages et l’insertion de modèles 3D dans des plans tournés, avec export vers Maya, Blender ou Unreal (clean plates, scènes 3D, masques alpha, caméras trackées). Avec une grille tarifaire par paliers : Free, Standard, Lite, Pro, Enterprise (en fonction des crédits par mois, stockage, export, nombre de personnages traités, …).
L’IA vient également bousculer la Motion Capture, avec par exemple 2 demos de MoCap sans marqueurs :
– Movin Studio est un système coréen temps réel qui combine modélisation biomécanique par IA avec un système de capture dédié caméra et LiDAR (60 fps, ~0,1 s de latence, étalonnage rapide) pour capturer le mouvement et le restituer en avatar 3D, avec export direct vers FBX, HumanIK et USD.
https://www.movin3d.com/

– Meshcapade, issu du laboratoire de recherche Max Planck Institute, génère automatiquement, à partir d’une simple webcam, un modèle 3D paramétrique du corps avec extraction des courbes d’animation en temps réel, directement exploitable dans les moteurs 3D (Unity, Unreal) et les pipelines d’animation.
https://meshcapade.com

Modèle 3D humain Skinned Multi‑Person Linear (SMPL): https://files.is.tue.mpg.de/black/papers/SMPL2015.pdf
Gaussian Splatting
Issu d’un travail de recherche primé de l’Inria à Sophia Antipolis (Best Paper Award SIGGRAPH 2023), le 3D Gaussian Splatting (3DGS) permet de représenter une scène à partir d’une captations multi‑vues sous forme d’un grand nombre de gaussiennes 3D (ellipsoïdes de taille différente, chacune avec une certaine couleur et une certaine opacité), projetées et composées pour générer rapidement et avec des détails fins, de nouvelles vues photoréalistes. Il faut en entrée quelques dizaines à une petite centaine de photos pour un objet, quelques centaines à l’échelle d’une pièce.
Les applications sont multiples: à partir de quelques images, on obtient un déplacement en temps réel et dans toutes les directions de la caméra dans les moteurs 3D et les navigateurs web pour des visites virtuelles, la numérisation de lieux/objets, les VFX (prévisualisation, “enregistrement” d’un décor en 3D), des jumeaux numériques, le jeu vidéo et des expériences immersives en AR et VR.
Des avancées récentes étendent cette technologie aux scènes dynamiques en modélisant, pour chaque gaussienne, une déformation temporelle dérivée des vidéos d’entrée – à la place des vues statiques de la technologie d’origine.
Quelques démos intéressantes autour du Gaussin Splatting :
– Infinite Studio de la société chinoise 4DV est un système complet de capture/lecture 4D Gaussian Splatting (3DGS + temps) pour la vidéo volumétrique “live-action” – lecture dans un navigateur web (ou WebXR), testé avec une vingtaine de caméras en entrée et offrant des pipelines interactifs dont un plugin Blender (avec les 2 moteurs de rendu Eevee ou Cycles), une intégration Unreal Engine et l’inspection temps réel des splats.
Il a été primé “Best in Show Real-Time Live!” du SIGGRAPH.
– De nouvelles librairies logicielles de NVIDIA avec notamment 3DGRT (ray tracing sur particules 3DGS avec focales courtes, rolling shutter, reflets, réfractions et ombres).
Et 3DGUT (l’équivalent en rendu rastérisation) et 3DGRUT (hybride primaires en rastérisation, secondaires en ray tracing), publiées en open source sous licence Apache 2.0.
HOLOSYS+ de 4DViews (spin off bien établie de l’INRIA à Grenoble) offre, en alternative au maillage texturé classique, une sortie en 3D Gaussian Splatting issue de son système de capture volumétrique (32 ou 48 caméras), mieux adaptée aux cheveux, à la fourrure, aux surfaces translucides ou réfléchissantes et aux accessoires fins.
Autres nouveautés
Blender 4.5 arrive avec deux ans de support, un backend graphique Vulkan “prêt en production”, des améliorations d’Eevee (moteur temps réel) et du Compositor (avec Grease Pencil), un éditeur de séquences amélioré, une disponibilité sur tablettes (notamment iPad), un nouveau contributeur remarqué avec ILM (annoncé lors d’une Bird of a Feather) et l’intégration d’un viewer 3DGS.
Le format USD (Universal Scene Description) progresse au sein de l’Alliance for OpenUSD : organisation ouverte à but non lucratif de la Joint Development Foundation qui fait la promotion du format USD pour l’interopérabilité des scènes 3D, avec des membres aussi variés que Pixar, Adobe, Autodesk, NVIDIA, Amazon, Ikea, Sony, …. Elle accueille 8 nouveaux membres généraux (Accenture, Esri, HCLTech, Intrinsic, PTC, Renault, Tech Soft 3D, Coca‑Cola Company), tout en avançant sur les spécifications de base (Collections, Color Spaces, pseudocode) … et en publiant un guide linguistique inclusif avec l’ASWF ! Dernière nouveauté de taille : l’apparition de UsdSkel pour une première intégration dans USD des squelettes/skins/blendshapes (mais sans le “comportement” complet d’un rig d’animation).
La présence française au Siggraph
Cinq entreprises françaises étaient présentes sur le Pavillon France, organisé par Cap Digital avec le soutien financier du CNC (pour rappel, Cap Digital centralise les demandes d’aides du CNC pour les candidats souhaitant exposer sur ce salon).

– Chat3D : création de modèles 3D en quelques secondes en mode SaaS, à partir d’une image, d’un texte ou d’un croquis (avec Félix BALMONET).
https://chat3d.ai/
Interview Cap Digital

– Mercenaries Engineering : connu notamment pour sa solution de moteur 3D Guerilla Render, annonce le lancement de la version 2 de Rumba, son outil de rigging (avec Cyril CORVAZIER).
https://rumba-animation.com/
Interview Cap Digital

– Panoptix AI, spin off de l’INRIA Paris qui développe des outils permettant de générer automatiquement des univers 3D à partir de textes ou d’images, en tirant parti de l’IA et du Gaussian Splatting (avec Amine BOURKI).
https://www.panoptix.ai/

– Persistant Studios présente les nouveautés de PopcornFX, son outil de simulation FX temps réel (foules, fluides, cheveux) pour étendre sa cible du jeu vidéo et de la réalité virtuelle/augmentée vers des expériences immersives dédiées à la musique et au live culturel (avec Maxime DUMAS).
https://www.panoptix.ai/
Interview Cap Digital

– Reemo propose une solution d’accès à distance à la fois sécurisée et fluide dans le navigateur web. Bien connu des broadcasters (France Télévisions, TF1, Orange) et de certains studios d’anim (comme Supamonks et Blue Spirit). Mais aussi de gros clients aux US comme la National Football League – la NFL (avec Alexandre HENNEUSE).
https://reemo.io/fr/
Interview Cap Digital

Parmi les 17 films d’animation présentés au Computer Animation Festival, 2 courts-métrages d’étudiants français ont été distingués, confirmant le rayonnement international de nos écoles d’art graphique.
“Trash” par des étudiants de l’ESMA Montpellier a remporté le Best in Show, un prix qui qualifie le court-métrage pour une possible nomination aux Oscars 2026.
https://www.esma-artistique.com/actualite/trash-sacre-best-in-show-au-siggraph-2025-une-consecration-internationale/

“Jour de Vent” par des étudiants de l’ENSI – Ecole des Nouvelles Images (Avignon) a remporté le Prix du Jury.
https://www.animationmagazine.net/fr/2025/08/windy-day-creators-discuss-the-making-of-their-siggraph-award-winner/

Les Technical Papers
Les Technical Papers du SIGGRAPH sont la référence mondiale en Computer Graphic, alliant sélection scientifique rigoureuse et passerelle académie–industrie, orientant les tendances R&D, accélérant le transfert technologique et renforçant visibilité, collaborations et bonnes pratiques de la communauté.
Un record cette année : environ 300 Technical Papers étaient présentés sur le salon. après plus de 970 soumissions (le taux d’acceptation est généralement de 20 à 30 %)
Une liste par catégories est donnée ici: https://www.realtimerendering.com/kesen/sig2025.html

On peut également faire une sélection en regardant le trailer
DigiPro et Open Source Days
Deux événements importants ont lieu en parallèle du Siggraph : ils sont sponsorisés par ACM SIGGRAPH, mais font partie d’une organisation différente.
Le Digital Production Symposium, plus connu sous le nom de DigiPro, se tenait comme depuis 14 ans, la veille de SIGGRAPH (samedi 09 août). Il est organisé par un comité tournant de Responsables de R&D et de Superviseurs VFX des grands studios US. Côté participants, DigiPro rassemble près de 400 CTOs, responsables de pipeline et ingénieurs R&D des plus grands studios de création mondiaux.

Le programme complet de DigiPro
Voici la liste de la 12aine de sessions présentées cette année :


Le lien vers le document de tous les proceedings de DigiPro 2025 est ici
https://dl.acm.org/doi/pdf/10.1145/3744199
Laika Studio présentait Realistic Woven Cloth Shading pour reproduire le rendu complexe des tissus.
Image Engine présentait une outil de pipeline de segmentation assisté, basé sur du Machine Learning pour génèrer des masques précis avec cohérence temporelle (rotoscopie).
DNeg présentait un pipeline d’Intégration de contrôle qualité dans des workflows complexes.
Netflix Animation faisait un focus sur les processus collaboratifs entre artistes et ingénieurs.
L’Academy Software Foundation (ASWF) organisait les Open Sources Days le dimanche 10 août et lundi 11 août.

L’ASWF a été fondée en août 2018 par l’Academy of Motion Picture Arts & Sciences (AMPAS) et la Fondation Linux. Elle regroupe maintenant la plupart des gros studios d’effets visuels et d’animation : Animal Logic, Blue Sky Studios, DNEG, Dreamworks Animation, Disney, Weta, Sony Pictures, Warner Bros, Netflix, Rodeo FX, Framestore, Raynault VFX, Laika Studios, Skydance Animation.
Ainsi que de grands éditeurs logiciels : Autodesk, Epic Games, Foundry, Google Cloud, Intel, SideFX, NVidia, Ftrack, Red Hat, AWS, Apple, Microsoft, AMD, Adobe, HP, Otoy, Samsung, Stability AI.
https://www.aswf.io/

Le but de l’ASWF est de garantir des ressources mutualisées pour assurer la survie d’outils devenus des standards de l’industrie tels que:
– OpenEXR: format de fichiers en haute dynamique et multi-canaux pour le traitement et le stockage d’images;
– OpenColorIO : gestion de la couleur utilisable sur toute la chaîne de fabrication développée;
– OpenVDB : librairie pour mieux manipuler les hiérarchies de données volumiques en 3D (nuages, fumées, liquides…).
Elle gère actuellement 18 projets pour proposer des services d’Infrastructure du projet (hébergement du code et gestion des version), de Marketing du projet, d’Assistance au projet, d’Événements, d’Assistance juridique, de Facilitation d’intégration des standards et des normes, de Formation et d’Éducation et de Promotion de l’open source.
Cette année, 17 conférences ont été données pendant les Open Source Days, dont 4 keynotes :
– “State of the Foundation”, pour faire un point sur l’évolution de l’ASWF, avec notamment l’arrivée de nouveaux membres (Laika Studio et Skydance Animation ) et le démarrage d’un Machine Learning working group.
– “Flow” long-métrage d’animation entièrement produit avec Blender (meilleur film d’animation aux Oscars 2025 et aux Golden Globe 2025)
– Laika présentait la transformation de son pipeline avec les outils open source- ACES: le point sur l’évolution de ce framework qui permet de gérer la cohérence et la fidélité créative des couleurs (avec ACES 2.0 et la mise en place de nouveaux Display Transformers, pour le gamut mapping des écrans ).
Comme indiqué dans les slides, voici les liens vers:
– les articles de 3DVF par Jean-Christophe RODIER : ici, là et là
– l’article par Marc BOURHIS de Cap Digital
– l’article de CGW review
Tous les liens officiels du SIGGRAPH Conference Content 2025:
– ACM CGIT Vol 8 N° 1
– Computer Animation Festival
– Conference Papers
– Courses
– Labs
– Posters
– Production Sessions
– Real-Time Live!
– Talks
2 – Présentation du Nomad 110.30
(par Mathieu CAUVIN – NESTOR FACTORY)
Lien vers les slides de la présentation

Fondée en 2014 par Mathieu Cauvin, Nestor est une société spécialisée dans la location de matériel de régie pour les tournages, avec une offre qui vise à centraliser en un seul lieu tous les besoins des régisseurs, à la location comme à la vente.
Le premier axe de développement a été de proposer des services de location élargie : à partir d’un noyau de produits dédiés au tournage, nous avons ajouté au catalogue des articles jusque-là indisponibles à la location — parapluies, serpillières, couteaux à pain, et bien d’autres accessoires — afin de regrouper en un seul lieu l’ensemble des besoins des régisseurs et d’éviter aux productions d’acheter, stocker puis se débarrasser du matériel en fin de projet.
Le deuxième axe, qui a fait réellement connaître Nestor, a été l’innovation portée par le terrain, avec en locomotive l’invention de la glace de maquillage LED, toujours l’un de leurs produits phares et un domaine sur lequel Nestor continue d’investir. Nestor conçoit Nomad dans une logique d’écoute de leurs clients: identifier ce que les fabricants traditionnels ne prévoient pas, ce qui mérite d’être modifié, et adapter des produits existants plutôt que d’innover uniquement ex nihilo. L’approche est durable dès l’origine, avec un large catalogue qui met la priorité sur la mise à disposition en location, des pratiques de recyclage et de tri, et des choix responsables (pas de machines à café à capsules, solutions réutilisables). Nestor internalise au maximum la fabrication de ses produits. Les glaces de maquillage sont ainsi fabriquées par les équipes de Nestor dans leurs locaux.
Quelques repères: dix ans d’existence, près de 5 000 m² à Noisy‑le‑Sec, environ 700 références au catalogue, et une nouvelle antenne ouverte à Marseille en mai. L’activité se concentre sur la fiction (longs métrages, séries, téléfilms), avec une part plus réduite en publicité et en film.
Avant le lancement de Nomad, Nestor s’est associé à Ian Motion, société basée au Mans, fondée par trois ingénieurs issus de l’automobile, avec laquelle le Nomad a été développé. Le travail initial a porté sur le rétrofit: remplacer les moteurs thermiques par des moteurs électriques et en mesurer l’empreinte carbone, nettement meilleure qu’avec l’achat d’un véhicule neuf. Ian Motion a d’ailleurs contribué à l’évolution de la réglementation pour l’homologation des véhicules rétrofités.
La collaboration a débuté en 2021 autour d’une petite unité mobile, le Nomad 3.3 (3 kWh, 3 kW en continu), produite en série limitée mais toujours en service, avant d’aboutir au développement d’une version plus puissante, le Nomad 110.30. présenté aujourd’hui.
Le premier tournage du Nomad a lieu à l’automne 2023 (sur une série Netflix) avec un déploiement élargi en 2025.
Côté caractéristiques, deux valeurs clés: une capacité de 110 kWh et une puissance continue jusqu’à 30 kW (≈30 kVA), le tout dans un format palette 120 × 110 × 125 cm pour un poids d’environ 990 kg, avec sorties à travers un onduleur en mono ou triphasées.
L’autonomie dépend de la charge: à titre d’exemple, ~11 h à 10 kW et ~5,5 h à 20 kW.

Le choix d’une unité indépendante du véhicule maximise la mobilité et limite les coûts: Nestor loue le Nomad monté dans un Jumpy (version thermique pour les tournages éloignés, version électrique pour Paris), mais l’intégration est possible dans un 10 m³, à l’arrière d’un pick-up, ou dans un camion électro.

L’interface, volontairement simple, propose quatre afficheurs (autonomie restante en heures, niveau de charge, puissance instantanée, etc.), avec des protections différentielles par prise et des voyants de présence tension; une version avec connecteurs Maréchal est disponible.

Les modalités de recharge et fonctionnalités avancées sont les suivantes:
- Recharge AC via prise Type 2 avec adaptateurs: monophasé 16 A à 32 A et triphasé 32 A, pour des temps de charge typiques allant d’environ 30 h (16 A mono) à 5 h (32 A tri). Compatible avec la plupart des bornes de recharge publiques.
- Batterie 400 V, équivalente au voltage des véhicules électriques. Deux modes de charge:
- AC: le Nomad convertit le courant alternatif en courant continu pour stocker l’énergie.
- DC: charge directe sur bornes rapides (superchargeurs), permettant une charge complète en quelques dizaines de minutes.
- Les retours d’expérience montrent des recharges possibles partout en France, y compris en zones rurales, avec maintenant un bon maillage territorial
- Fonction “charge/décharge simultanées”: le Nomad peut se recharger tout en alimentant un plateau.
- Stabilisation de réseau: branché sur un secteur instable (maison en bout de ligne, tension basse), le Nomad “redresse” le courant d’entrée et délivre une sortie stable.
- Protection contre microcoupures: usage en alimentation sécurisée (ex. car régie) avec bascule instantanée en cas de coupure secteur, comme un onduleur.
- Mise en cascade: possibilité d’enchaîner plusieurs Nomad grâce à la charge/décharge simultanées pour augmenter la disponibilité énergétique. un décor demandant ~300 kWh peut être couvert en mobilisant trois Nomad dans un même camion. Selon les besoins, les unités peuvent être mises en cascade et/ou exploitées en lignes séparées, chaque Nomad étant identique et capable d’alimenter un sous-ensemble du plateau.

Le choix de la chimie des batteries s’est orienté vers le LFP (Lithium-Fer-Phosphate) pour les raisons suivantes:
- Stabilité et longévité supérieures au batteries NMC (Nickel-Manganèse-Cobalt).
- Durée de vie accrue: ~3 500 cycles complets avant ~20% de perte de capacité (c’est-à-dire ~80% restants), ouvrant la voie à une seconde vie en stationnaire, par exemple avec un couplage éolien ou solaire.
- Sécurité accrue: le seuil d’emballement thermique est environ deux fois plus élevé que le NMC, rendant le départ de feu nettement plus difficile.
L’accent a été mis aussi sur la sécurité avec:
- Contrôleur d’isolement maintenant les packs batteries isolés du reste du système.
- Protections différentielles par prise et voyants de présence tension.
- Arrêt d’urgence coupant les relais batteries.
- Cloisonnement mécanique par pack pour éviter toute conduction indésirable en courant continu en cas d’impact.

L’impact environnemental et le bilan carbone sont évidemment des critères d’utilisation essentiels :
- Alignement avec les attentes des diffuseurs et institutions : les bilans carbone sont maintenant demandés par les producteurs comme Netflix, les bonus octroyés par le CNC commencent à être incitatifs.
- Réduction des émissions sur le plateau grâce au mix électrique français et à la logistique plus légère qu’un groupe électrogène classique Poids Lourd.
- Chimie LFP basée sur lithium-fer-phosphate permet de se reposer sur des minerais (Fer et Phosphate) disponibles en Europe), contrairement à certains métaux du NMC.
- Zéro émission locale et nuisance sonore très faible: le Nomad peut être placé au plus près du combo, sans tirage de longues lignes ni gêne sonore (ventilation discrète).
Compacité, densité énergétique et positionnement par rapport à la concurrence:
- Conception centrée sur la compacité: forte densité énergétique (9 kg/kWh) et densité voluique (65 kWh/m3) par rapport à des solutions existantes.
- Volume et masse optimisés: environ deux fois plus compact qu’un Flywatt (bonne solution fabriquée par Pass Energy à Marseille) et jusqu’à trois fois par rapport à certaines solutions industrielles (ex. Pramac, Atlas Copco).
- Puissance maximale volontairement “capée”: mieux adaptée au ratio capacité/puissance pour maintenir une autonomie exploitable (éviter de vider 110 kWh en 2 h).
- Tension pack 400 V, identique à l’automobile électrique, permettant l’accès aux superchargeurs; d’autres solutions du marché restent autour de 40 V.

Polyvalent, le Nomad couvre un large spectre d’applications, de la régie à l’éclairage principal jusqu’à la cantine.
Conçu et fabriqué en France, avec des cellules pour l’instant d’origine chinoise, Nomad est disponible à la vente et à la location depuis un an, au tarif indicatif de 600–650 € HT par jour avec véhicule.
Laurent HÉRITIER fait remarquer que le bilan carbone des batteries reste relatif car même si certains minerais sont disponibles en Europe, les cellules sont fabriquées en Chine, avec un coût de transport et des conditions sociales qui alourdissent le bilan RSE.
Mathieu CAUVIN approuve et rappelle que L’Europe investit massivement dans les batteries – des gigafactories émergent notamment en Allemagne, et on espère pouvoir produire des cellules en Europe dans les prochaines années, ce qui paraît réaliste avec la chimie LFP, moins avec d’autres minerais absents du continent. Aujourd’hui, de nombreux composants viennent encore de Chine, ce qui complique la démarche de Nestor qui tient au “Made in France”. Le coût de fabrication des miroirs de maquillage par exemple s’avèrent assez élevé parce qu’ils sont intégralement fabriqués en France par les équipes de Nestor. Et malgré l’ambition écologique et sociale affichée par les clients, Nestor constate qu’en location, le prix pèse trop souvent sur l’arbitrage final.
Laurent HÉRITIER fait aussi remarquer que dans d’autres pays comme l’Allemagne ou l’Angleterre, ce genre de solution est moins évidente à cause du mix énergétique moins favorable qu’en France par son bilan carbone. Dans ce cas, les moteurs thermiques peuvent encore rester compétitifs.
Danys BRUYÈRE et Mathieu CAUVIN rappellent que le bilan carbone des batteries électrique est positif après une certaine durée d’utilisation (de l’ordre de 50 000 km pour une voiture éclectique). On rappelle également que les groupes électrogènes au Diesel sont de moins en moins tolérés dans Paris : à partir du 1er janvier 2026, ils devront tourner au bio-carburant. Ainsi à court terme la solution consiste à recourir au HVO (Hydrotreated Vegetable Oil), fabriqué à partir de déchets et de graisses, qui divise les émissions de CO2 par 3, et qui permet donc de prolonger la vie des équipements traditionnels.
Laurent HÉRITIER rappelle les bonnes pratiques : se brancher sur le secteur quand c’est possible (puisque le mix énergétique est favorable en France). Et quand on doit recourir aux groupes électrogènes, il faut veiller à leur maintenance (avec les bons réglages et les bons filtres) et maintenant passer au bio-carburant. Cependant, les Unités Mobiles d’Energie avec des batteries pour les petites puissances (3 à 10 kWh) ont déjà fait leur preuve. Le Nomad 110 kWh de Nestor devrait trouver sa place entre ces petites UME et les gros groupes puissants, notamment grâce à sa mobilité et sa modularité. Avec ce genre de solutions, on peut mettre un 18 kW dans un parking. L’un des freins pour lui reste cependant le prix.
Pour répondre à cette problématique, Nestor s’est positionné sur le prix de location à la journée d’un 30 kWh majoré de 20-25%. Le prix d’acquisition pour un loueur est par contre moins évident : il faut toutefois intégrer l’amortissement sur le long terme, puisque le Nomad ne demande pas d’entretien (pas de vidange) et bien sûr intégrer la prise de risque liée à l’innovation éco-responsable.
Laurent HÉRITIER souligne également que ces petites unités électriques gagnent en pertinence, la consommation ayant fortement chuté, notamment grâce aux éclairages LED, avec selon lui, une baisse par un facteur de 4 à 5 en huit ans. De fait, la lumière ne représente plus que 30% de la consommation électrique sur un plateau de tournage.
Contact:
Mathieu CAUVIN <mathieu@nestorfactory.com> 06 52 21 45 24
3 – Présentation des solutions de gestion de la donnée
(par Samuel PICHON, Fabrice FRANQUEZA – SOLYME)
Lien vers les slides de la présentation

Samuel PICHON présente Solyme, fondée en 2005 et spécialisée dans la gestion des données, de la récupération jusqu’à l’archivage média de long terme. Implantée à l’origine en Essonne, l’entreprise s’est d’abord concentrée sur la récupération de données sur disques durs, notamment de fichiers corrompus. Si cette activité demeure son cœur de métier, les besoins de ses clients l’ont naturellement conduite à concevoir et déployer des solutions de stockage à partir de 2007, visant notamment à prévenir toute nouvelle perte de données, certains ayant subi des incidents à répétition.
L’orientation vers le marché des médias (production vidéo et photographie) s’est imposée naturellement, car ces clients génèrent de très grands volumes de données et sont donc plus exposés aux risques de perte. La concentration du secteur à Paris et Boulogne a conduit Solyme à ouvrir en 2011, un deuxième site à Paris, place de la République afin d’offrir des services de vente et de maintenance de solutions de stockage.
En 2015, Solyme s’est tournée vers les solutions de tournage, là encore en réponse à des demandes clients pour des projets complexes (difficiles d’accès, en zone de guerre, …). Elle a débuté avec un documentaire en prime time pour Arte, réalisé par Luc Jacquet, avec Laurent Ballesta et Vincent Munier, tourné en Antarctique dans des conditions difficiles : absence totale d’accès à Internet et 240 To de rushes en 4K à gérer. Cela a nécessité un grand nombre de jeux de disques, notamment des tours à 8 baies équipées de disques de 4 To.
Dernière évolution de la société : entre 2019 et 2021 (avec le confinement au milieu), mise en place d’une solution de Media Asset Management pour une agence de communication, pour pouvoir plus facilement réutiliser des images ou des videos déjà en stock.
Solyme opère donc maintenant sur 2 sites avec 1 Po de stockage en ligne (c’est-à-dire accessible à distance par les clients, notamment pour les backups de stockage) et 2 Po hors ligne (pour l’archivage, donc non-connectés afin de réduire la consommation d’électricité). Également disponibles : un robot LTO (même si ça ne représente pas pour Solyme la solution d’archivage préférée, à cause des lourdeurs de migration), une dizaine de stations dédiées à la récupération de données, une salle blanche et des équipements de soudure/micro soudure (notamment pour les disques durs SSD soudés sur les cartes mères).
En 2022, l’entreprise a ensuite déménagé dans des locaux plus vastes (140 m²), à proximité d’Agat Films – déjà client, au 52, rue Jean‑Pierre Timbaud.

Solyme est composée d’une équipe de 6 personnes, dont 4 à la technique.
Sa clientèle se répartit comme suit :
- 60 % de productions et de post-productions photo et vidéo,
- 20 % de loueurs,
- 10 % de centres de recherche (notamment dans le médical)
- 10 % d’autres secteurs.
En vingt ans, environ 15 000 dossiers de récupération de données ont été traités par Solyme, tous supports confondus – de la disquette aux baies de stockage.
Deux niveaux d’intervention sont proposés : Standard et Prioritaire (24/7).
Un accompagnement attentif est apporté aux clients, souvent en situation de stress lors d’une perte de données, avec des recommandations pour limiter les risques à l’avenir. L’équipe commence toujours par une phase d’expertise, qui dans certains cas peut durer une semaine.
Quatre cas concrets sont détaillés par Samuel :
- Perte de données en sortie de caméra d’une carte mémoire CFast, sur le tournage d’une série France Télévisions.
- Problème de surtension EDF ayant entraîné la perte de tous les systèmes informatiques, incluant les serveurs de production d’une société de numérisation d’archives sonores : récupération de données sur RAID (24 disques en RAID 6 avec 5 disques durs hors service).
- Chute d’une baie ISIS (montage Avid) suite à la défaillance de 2 disques durs dans un laboratoire de post-production : récupération des données sur site.
- Corruption de rushes vidéo sur les 2 copies SSD d’un tournage publicitaire
Jean-Christophe PERNEY fait remarquer que dans bien des cas, la maintenance des baies de stockage est prise en charge par le loueur de matériel ou par l’intégrateur (Avid par exemple, avec maintenant des contrats de maintenance de 7 ans). Lorsque les clients sont sous contrat de maintenance Avid interdit la récupération de données ou l’intervention par un tiers – sauf si le client n’est plus sous contrat (parfois pour des raisons de coût). Avid peut même intervenir en cas d’attaque réseau pour nettoyer les fichiers (exemple de studios de doublage hackés depuis l’extérieur sur 50 postes dans un même site). Les problèmes peuvent aussi survenir sur des connexions de support sur des lecteurs différents, avec des drivers différents. CTM peut aussi faire du prêt de matériel, le temps de réparer les disques défectueux.
Le recours à des sociétés spécialisées comme Solyme devient indispensable lorsque la corruption des fichiers intervient à un niveau bas, par exemple en cas de défaillance simultanée de deux disques durs dans une grappe RAID5, ou lorsque le support de maintenance se limite au remplacement du disque sans prise en charge de la récupération des données, voire en l’absence de contrat de maintenance.
Jean-Christophe PERNEY insiste aussi sur la nécessité des solutions d’archivage, notamment pour la post-production – en archivage traditionnel ou en mode hybride-cloud, avec leur corollaire que sont les outils de migration d’archivage.
Fabrice FRANQUEZA présente les solutions de stockage proposées par Solyme.
Avec 3 types de solutions pour répondre à différents besoins:
- les Navette NVMe (Nonvolatile Memory Express), solutions transportables pour les tournages (de 1 à 16 To). Solyme intègre lui-même les disques flash dans des boîtiers à la fois robustes et avec une bonne dissipation de la chaleur. Dans un boîtier de la taille d’un paquet de cigarettes, on peut avoir 2 configurations : en mode sécurisé, en 2 x 8 To en mode RAID miroir, soit en mode performance, avec un volume de 16 To.

- Les solutions RAID mobile, avec des petites baies mobiles sécurisées de 6 disques durs SSD, généralement configuré en RAID 5, dont l’alimentation peut aussi se faire via un port XLR4 sur batterie double – pour autoriser le remplacement de la batterie au cours de la copie (utile en terrain isolé). Avec des performances de 2 Go/s en lecture et 1,7 Go/s en écriture en RAID 5. La volumétrie en fonction des modèles varie entre 20 et 40 To utiles. Elle pourra monter à 100 To dans les mois à venir, avec une nouvelle technologie.

- Une gamme de tours RAID de 4 à 12 emplacements, pour des stockages allant de 12 à 288 TB utilisées en tournage et en post-production.

Les clients peuvent travailler avec plusieurs caméras, sur des sites différents, avec différents modes de centralisation des données, sur macOS ou Windows.
Un port SAS permet de brancher une tour d’extension pour faire la liaison entre la partie tournage et post-production.
Solyme a une base de données d’un grand nombre de disques durs (avec des critères permettant de s’y retrouver en termes de fiabilité, vitesse écriture / lecture, durabilité et évolutivité, consommation électrique), pour proposer toute une gamme de produits adaptés aux performances attendues et aux budgets
Béatrice BAUWENS fait remarquer que les volumes journaliers de données sur les tournages peuvent croître de manière exponentielle – un exemple actuel avec 45 To de données tournées par jour ! Ceci est dû à l’augmentation de la taille des capteurs de caméras (voire le nombre de caméras). Il arrive que les productions uploadent directement les rushes natifs depuis le lieu de tournage, sans navette.
Solyme met à jour régulièrement les tours de baies RAID, le stockage peut maintenant monter jusqu’à 100 To en solution portative, avec des configurations allant même jusqu’à 2 Po pour des serveurs de stockage rackables et sécurisés (par ex. en RAID 5, 6) destinés à la post-production et aux VFX.
L’apparition prochaine du Thunderbolt 5 va permettre aussi d’augmenter les débits avec des SSD de type U3, prévues pour un usage serveur qui tiennent la charge sur le long terme.
Le contrôleur RAID utilisé permet également l’encryptage des données à la volée : c’est utilisé par exemple sur les reportages de guerre.
Solyme propose également depuis 2015 une valise de data management alimentée soit avec batterie caméra, soit avec batterie voiture (12V) ou batterie de camion (24V).
Quelques références de clients de Solyme :
- Réalisateurs : Luc Jacquet, Claude Lelouch, Vincent Munier, Robin Campillo, Gaspard Noé, Laurent Cantet, Laurent Herbiet.
Beaucoup de réalisateurs dans le documentaire, avec souvent une connotation écologie et préservation de l’environnement, qui tournent en environnement difficiles.
Quelques Projets auxquels Solyme a participé :
- La longue marche de Pierre Stine – 1200 km à pied en Namibie : solution de data management en autonomie d’énergie
- Rendez-vous en Terre inconnue, depuis 2010 : solution de data management en autonomie d’énergie
- Lagos Tanger, aller simple d’lke Nnaebue – Le périple d’un migrant : solution de taille très réduite de data management en autonomie.
Les objectifs de Solyme à l’horizon 2030 portent sur:
- Accentuer le développement de solutions de Media Asset Management, avec une lA descriptive interne;
- La conservation d’archives média, avec un intérêt particulier pour la préservation du patrimoine (lieux, animaux, …);
- La relance de l’activité de produits reconditionnés, notamment pour l’archivage;
- Continuer à soutenir et participer à des projets qui oeuvrent pour l’écologie.
Contacts:
Samuel PICHON <samuel@solyme.com> 06.61.92.99.04
Fabrice FRANQUEZA <fabrice@solyme.com> 01.60.10.96.50
4 – Autres événements et informations
(par Benoit MAUJEAN)
- IBC 2025 du 12 au 15 sept. à Amsterdam, le salon professionnel annuel Européen, dédié aux acteurs de la diffusion, de la création de contenu et des technologies des médias. Benoit MAUJEAN y sera présent.

- le Festival de la Fiction de La Rochelle, du 17 au 19 septembre, qui rassemble 2 à 3000 professionnels des séries et films unitaires pour la télévision, avec la présence de Jean-Yves MIRSKI et Stéphane BEDIN pour la FICAM.
- la Commission Sociale de la FICAM, le mardi 23 septembre à 15h, en présentiel et distanciel; l’ordre du jour sera consacré principalement à l’actualité sociale, riche en cette rentrée. Contact et inscription auprès de Jules GONTHIER.
Sans oublier les Newsletters hebdomadaire et mensuelle de la FICAM
La réunion s’achève à 12:20.








