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La Ficam reçue par le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, M. Michel BOYON

Il s’agissait du premier contact entre les deux institutions.
Ce contact avait été initié par la Ficam en réponse aux vœux de début d’année de Monsieur Boyon dans lesquels ce dernier manifestait l’intérêt du Conseil pour les dimensions économiques et technologiques de notre profession.
En effet, il soulignait, plus particulièrement, le nécessaire équilibre entre les trois pôles que sont le service public, les groupes privés et le tissu des PME producteurs et prestataires techniques. C’était la première fois que le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel évoquait l’importance de la filière technique et ce, en la plaçant au niveau de l’ensemble des composantes qui garantissent le pluralisme et la diversité culturelle.

Cette première rencontre a permis à la Ficam de relayer les préoccupations du moment :

– Les dangers d’un soutien insuffisant des pouvoirs publics à l’égard de la filière technique, qui conduit inéluctablement à la concentration des entreprises pour faire face à la concurrence. Cette concentration aboutirait inévitablement, sans action des pouvoirs publics, à une baisse du volume et de la qualité de la production indépendante nationale. La FICAM s’interroge donc légitimement sur la politique suivie actuellement par les pouvoirs publics en dépit de déclarations pourtant favorables au modèle d’une économie régulée.

– Sur la situation de l’audiovisuel public et son devenir qui posent les interrogations que l’on sait. La Ficam a exprimé le souhait que la réforme à venir ne relancera pas les distorsions concurrentielles que les prestataires privés (notamment de vidéo mobile, moyens de tournage et de post-production) subissent face aux moyens techniques des chaînes de France Télévision. La Ficam a proposé que les moyens financiers aujourd’hui consacrés à ces investissements techniques (redondants avec le secteur privé) puissent être plus utilement affectés à la production de programmes de création. Elle a également attiré l’attention du Président du CSA sur le constat de l’inflation des coûts artistiques dans les budgets de production en soulignant l’influence du diffuseur dans ces dérapages. Enfin, les modalités choisies dans la réalisation des objectifs de sous-titrage pour les personnes sourdes et malentendantes, ainsi que la question de l’audiovision ont été abordées en mettant en cause les conditions d’attribution de ces prestations développées par France Télévision vers des moyens techniques intégrés.

– La situation de la production publicitaire en France : la Ficam a rappelé la forte délocalisation que subit ce secteur. Elle redoute que la disparition de la publicité sur les chaînes publiques ne soit mortelle au tissu industriel travaillant pour ce type de production et fonde de vrais espoirs sur la prochaine table ronde organisée par la DDM sur le sujet avec la participation des pouvoirs publics, des annonceurs, des producteurs, des agences, des TV Producers, des Industries techniques de la création et des Commissions du film nationale comme régionales.

Enfin, le Président du CSA a demandé à M Rachid Ahrab d’établir un contact régulier entre le CSA et la FICAM.

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